Le savoir-gérer

La pression commençait à peser de plus en plus lourdement sur la défensive montréalaise. J’ai regardé le cadran: 78 minutes de jouées, 2-1 Impact, j’avais la chienne. De vifs flashback de ses avances gaspillées à l’étranger me sont venus en tête, de ses écroulements répétitifs qui survenaient à maintes reprises au cours des dernières saisons et qui s’étaient pratiquement imposés comme une affreuse coutume.

Puis, j’ai vu l’Impact gérer comme toutes équipes qui aspirent à se maintenir au top du championnat se doit de le faire. Peu de déchets, pas de panique, la grosse relance, le sang froid et pour finir, le dernier coup de poing.

Bien sûr, Bush a sauvé la mise et off course ce n’était pas pleinement jojo dans le dernier tiers défensif, mais Montréal a fait l’aveu d’une formation qui se tient debout et qui ne rougit plus de mener son match ; chose qui diffère de la formation qui pleurait dans les tranchées en attendant que l’officiel siffle sa libération.